Intervention de Jacques Mézard

Réunion du 12 mai 2010 à 14h45
Débat sur l'application de la loi de 2005 sur le handicap

Photo de Jacques MézardJacques Mézard :

Monsieur le président, madame la secrétaire d'État, mes chers collègues, vivre comme tout le monde, telle est l’aspiration fondamentale et légitime des personnes en situation de handicap. C’est donc l’accès à tous les droits fondamentaux qui est en jeu : droits à l’éducation, au travail, à la santé, à la circulation...

La loi du 11 février 2005 pour l’égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées, dont l’application fait l’objet du présent débat, constitue un élément fort d’une ambition que nous partageons pleinement. Au-delà des déclarations, l’important, à nos yeux, ce sont les réalisations sur le terrain.

Je peux le dire d’autant plus facilement que je suis l’élu d’une ville et d’une agglomération moyennes classées, selon une enquête réalisée au mois de février dernier par l’hebdomadaire L’Express, en partenariat avec l’Association des paralysés de France, en septième position sur quatre-vingt-seize en France. Et, dans certains domaines, comme celui des nouveaux équipements touristiques, nous allons au-delà des contraintes réglementaires.

Pour autant, si la loi et le règlement sont une chose, la volonté politique en est une autre. Il s’agit même parfois tout simplement de bon sens. Ainsi, il est souvent très peu coûteux d’adapter un bâtiment aux déficiences visuelles, à condition d’y songer et de le vouloir…

La loi et le règlement ont exprimé une volonté et des objectifs. C’était et cela reste indispensable. En revanche, je le dis comme je le pense, quand la norme aboutit à fixer des objectifs irréalistes, voire incohérents, elle va à l’encontre de la finalité recherchée et devient même contraire à l’intérêt de nos concitoyens en situation de handicap.

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