Monsieur le président, mesdames, messieurs les sénateurs, je tiens tout d’abord à remercier les membres du groupe socialiste et du RDSE d’avoir pris l’initiative de ce débat sur l’application de la grande loi de 2005 sur le handicap.
Paul Blanc a eu raison de rappeler que nous devons d’abord ce débat à la réforme constitutionnelle voulue par le Président de la République, qui permet au Parlement de faire le bilan de l’application des lois qu’il a votées.
Nous nous retrouverons de nouveau, dans un proche avenir, pour examiner la proposition de loi déposée par Paul Blanc et plusieurs de ses collègues ; nous le devrons, là encore, à cette réforme constitutionnelle, qui permet désormais un partage de l’ordre du jour des assemblées entre les textes du Gouvernement et ceux du Parlement.
J’ai entendu nombre de remarques constructives, et aussi des critiques. Il est bon de rappeler que, en trente ans, deux grandes lois ont été adoptées en faveur des personnes handicapées : la loi du 30 juin 1975, sous la présidence de Valéry Giscard d’Estaing, et la loi du 11 février 2005, portée par le président Jacques Chirac. Ces deux textes étaient très attendus par les personnes handicapées.
La loi de 2005, c’est cette majorité qui l’a souhaitée, et qui l’a adoptée. Je regrette d’ailleurs que le parti socialiste n’ait pas voté ce texte, qui apporte beaucoup aux personnes handicapées.