Intervention de Gérard Larcher

Réunion du 5 mars 2006 à 21h30
Égalité des chances — Vote sur l'ensemble

Gérard Larcher, ministre délégué :

Madame Voynet, vous m'avez remis un dossier. Or je reçois tous les jours de tels dossiers depuis que je suis chargé de l'insertion professionnelle des jeunes, à la suite de Laurent Hénard ! Le cas de ces jeunes diplômés bac+5 - qui ont sans doute eu plus de difficultés que mes enfants à atteindre un tel niveau d'étude -, désespérant de jamais obtenir de réponse à leur CV et à leurs lettes de candidature, me marque beaucoup. .

Avons-nous bougé ? J'ai le souvenir d'avoir été rapporteur au Sénat d'un texte portant pacte pour la ville, puis d'un projet de loi relatif à la mise en oeuvre du pacte de relance pour la ville. En outre, a été créée l'Agence nationale pour la rénovation urbaine, l'ANRU, décision extrêmement importante.

Je puis donc vous assurer que nous n'avons pas oublié ce qui s'est passé en novembre et que nous avons bien gardé en tête ces inégalités-là !

C'est la raison pour laquelle nous avons voulu briser les tabous en parlant filière professionnelle et apprentissage junior, en reconnaissant les stages, en faisant du CPE une entrée dans l'insertion par l'emploi et dans l'emploi. Car la réalité, ce sont 70 % de CDD, dont 50 % inférieurs à un mois, et pas de logement !

Voilà pourquoi nous avons voulu également mettre en place un nouveau dispositif Locapass. L'inégalité, la précarité, tel est notre combat pour aujourd'hui et pour demain !

Nous avons créé 15 ZFU supplémentaires, instauré le contrat de responsabilité parentale et reconnu à la fois le rôle du maire et celui du président du conseil général.

La lutte contre les discriminations, la HALDE, l'octroi de pouvoirs équilibrés, un débat sur les voies et moyens d'assurer la diversité, l'Agence nationale pour la cohésion sociale et l'égalité des chances, la jurisprudence du testing : les votes, à certains moments, on été divers. Néanmoins, notre ambition à tous est de faire en sorte que la discrimination ne soit pas, chaque jour, plus à l'oeuvre dans notre pays.

Mesdames, messieurs les sénateurs, si ce texte ne marque pas une avancée vers plus d'égalité, alors c'est que je n'y comprends rien !

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