Si je soutiens cette position, c’est avant tout pour une question d’image internationale de la France. Car, au-delà de nos frontières, c’est le principe d’interdiction qui est retenu, et non les exceptions qui peuvent lui être apportées. Les subtilités de la langue française ne sont pas toujours comprises à l’étranger.
Le fait de passer d’une « interdiction avec autorisations » à une « autorisation réglementée » ne changerait rien aux études que l’on pourrait mener ni aux progrès que l’on pourrait accomplir. En revanche, cela contribuerait à modifier l’image internationale de notre pays.
Une deuxième raison me conduit également à préférer le texte de la commission : le régime d’interdiction avec autorisations n’apporte pas aux chercheurs la sécurité suffisante pour pérenniser leurs recherches. Je peux ainsi citer l’exemple de ma fille, qui est partie à l’étranger pour faire ses recherches…