Je comprends très bien les préoccupations des auteurs des amendements, Mmes Gautier et Procaccia, et les arguments qu'elles avancent sont indéniables. On sait très bien que l'exercice des mandats électoraux exige des sacrifices sur le plan professionnel. La perte d'un mandat se traduit très souvent par des conséquences, notamment pour les droits à retraite.
Il va falloir repenser la situation des élus. Je n'aime d'ailleurs guère le mot « statut », qui assimile l'élu au fonctionnaire.