Intervention de Roselyne Bachelot-Narquin

Réunion du 9 février 2010 à 14h30
Questions cribles thématiques — Hôpital

Roselyne Bachelot-Narquin, ministre :

Surtout, le retour à l’équilibre financier est une condition de la pérennité des hôpitaux, car nous savons très bien quelles sont les dépenses réduites en priorité en cas de déficit. En effet, lorsqu’un un hôpital est en déséquilibre, les investissements souffrent, alors qu’ils représentent la capacité à préparer l’avenir. Or, nous savons que la médecine sera de plus en plus technicisée et accomplira des progrès tout à fait considérables : si la capacité d’investissement des hôpitaux n’est pas préservée, la qualité des soins s’en ressentira. On peut également constater que les difficultés budgétaires, conformément à votre diagnostic, monsieur le sénateur, résultent souvent d’une mauvaise utilisation des moyens alloués, souvent liée à une mauvaise organisation.

Nous devons donc aider les établissements à retrouver une bonne organisation. C’est la raison pour laquelle j’ai créé l’Agence nationale d’appui à la performance des établissements de santé et médico-sociaux afin d’aider les hôpitaux dans ce travail qui, par ailleurs, est facilité par le fait que la dépense hospitalière connaît un taux de progression bien supérieur à celui de la richesse nationale.

Vous l’avez dit, monsieur le sénateur, 61 % des hôpitaux ont des comptes en équilibre. Nous sommes en train d’étudier les chiffres de l’année 2009 : le déficit global, qui a déjà diminué en 2008, comme vous l’avez souligné, sera encore réduit. Les efforts des hôpitaux sont donc couronnés de succès et nous permettront d’assurer la sécurité et la qualité des soins !

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