Je remercie mes collègues pour leurs interventions. La question de l’avenir de l’Union pour la Méditerranée prend une résonance particulière à la lumière du réveil des peuples du Sud. Les événements que nous connaissons viennent parachever, après quelques décennies, l’espoir soulevé par le mouvement nationaliste arabe, vecteur des luttes contre la colonisation, qui a échoué faute d’avoir satisfait les aspirations des peuples.
J’espère, pour ma part, que le mouvement actuel sera le bon. Ces peuples ont lutté contre le colonialisme et, en fait, ils ont simplement changé de maîtres. Et leurs nouveaux maîtres, que nous avons soutenus, ont été plus difficiles à démasquer parce qu’ils n’avaient pas le visage de l’étranger.
Madame la ministre d’État, comme vous l’avez souligné à juste raison, à la prédation que dénoncent les peuples, s’ajoute une carence de la gouvernance. Nous avons donc l’ardente obligation d’accompagner les transitions.
En ce qui concerne la polémique que vous avez ouverte voilà quelques instants sur l’attitude du parti socialiste et l’Internationale socialiste, je peux vous affirmer – nous l’avons vérifié – que, pendant dix ans, le parti socialiste français n’a eu aucune relation avec le Rassemblement constitutionnel démocratique, le RCD.