Intervention de Jean-Pierre Sueur

Réunion du 16 février 2011 à 14h30
Bilan et avenir de l'union pour la méditerranée — Discussion d'une question orale avec débat

Photo de Jean-Pierre SueurJean-Pierre Sueur :

Nous l’avons fait bien avant. Nous avons également reçu Mme KhadijaCherif, secrétaire générale de la Fédération internationale des droits de l’homme, que nous avons assurée de notre soutien.

J’ai reçu, au nom du groupe d’amitié, Mme Ben Brik, dont le mari a été maltraité dans les prisons tunisiennes. Toujours au nom du groupe d’amitié, j’ai écrit à M. Ben Ali, au Premier ministre tunisien et, bien entendu, aux autorités françaises, au Président de la République et au ministre des affaires étrangères, pour les alerter sur la situation de M. Ben Brik. Je me suis rendu à une réunion de soutien avec les représentants de toutes les oppositions de la Tunisie pour soutenir M. Ben Brik, qui s’est d’ailleurs exprimé récemment.

Enfin, lorsque j’ai été invité ès qualités à un symposium économique par les autorités tunisiennes, j’ai exigé de pouvoir rencontrer, au siège de la Ligue tunisienne des droits de l’homme, son président, M. Moktar Trifi. J’y suis allé, accompagné d’un représentant de l’ambassade de France, après avoir reçu des autorités tunisiennes de nombreuses mises en garde contre cette personne et contre cette institution, qui, me disait-on, présentait beaucoup de défauts. M. Moktar Trifi m’a indiqué que, depuis cinq ans, il n’avait reçu aucune visite de l’ambassadeur de France au siège de la Ligue des droits de l’homme. Nous avons été reçus au milieu de trente policiers en civil et nous avons fait savoir que nous avions apporté notre soutien à la Ligue tunisienne des droits de l’homme.

Voilà ce que je voulais dire pour rétablir la réalité des faits. Nous avons agi avec clarté et avec responsabilité, et il était juste, me semble-t-il, qu’il en fût ainsi.

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