Tout d’abord, il est exact que le prix du baril a considérablement augmenté – à hauteur de 30 % depuis le 1er janvier. Devant cette situation, le Gouvernement a deux réponses.
À court terme, sous l’impulsion du Président de la République, nous envisageons d’utiliser le surcroît de TVA – seule taxe assise sur la valeur et non pas sur le volume –, dont le montant s’établit aujourd’hui à 160 millions d’euros, pour le mettre à la disposition des ménages les plus touchés par la hausse considérable du prix du carburant.
À long terme – je parle, à cet instant, sous le contrôle de M. Jean-Louis Borloo et de Mme Nathalie Kosciusko-Morizet –, nous entendons orienter les moyens de la recherche vers les énergies de demain, notamment les énergies renouvelables.
Un effort semblable à celui que la France a consenti dans les années soixante-dix dans le domaine de l’énergie nucléaire et qui lui donne aujourd’hui une place de leader…