Monsieur le sénateur, le problème de l’alcoolisme et de l’alcoolisation de plus en plus précoce des jeunes est effectivement préoccupant.
Certes, la consommation d’alcool diminue dans notre pays, y compris chez les moins de vingt-cinq ans. Mais une nouvelle forme d’alcoolisation a surgi, désignée sous son nom anglais de « binge drinking ». Il s’agit non plus d’un alcoolisme de convivialité, mais d’un alcoolisme brutal, destiné à obtenir très rapidement un état d’ivresse.
Ainsi, 56 % des jeunes âgés de dix-sept ans ont déjà été ivres de cette façon au moins une fois dans leur vie, et 10 % des jeunes l’ont été douze fois dans l’année qui vient de s’écouler !