Madame, permettez-moi, en cet instant, de vous remercier et de vous féliciter chaleureusement de l'initiative que vous venez de prendre en votre qualité de présidente d'une délégation dont je tiens à saluer le sérieux et la qualité des travaux. Vos propos ont su traduire les sentiments unanimes de notre assemblée.
C'est bien volontiers que j'accepte de porter ce ruban blanc, symbole de la lutte contre les violences envers les femmes.
Votre intervention dans cet hémicycle permet à notre assemblée d'apporter sa modeste contribution à la célébration de la Journée internationale pour l'élimination de la violence à l'égard des femmes. Comme vous venez de le rappeler, la date du 25 novembre a été choisie par l'Assemblée générale des Nations unies, dans une résolution du 17 décembre 1999, pour sensibiliser l'opinion mondiale au douloureux problème de la violence à l'égard des femmes.
Au nom du Sénat tout entier, je m'associe solennellement aux propos que vous avez tenus pour dénoncer les violences multiples que subissent - hélas ! - trop souvent les femmes, tant dans la vie privée que dans le monde du travail ou sur les lieux publics, partout à travers le monde et même au sein de notre pays.
A l'évidence, il n'existe pas de meilleur combat que ce combat pour la liberté, l'égalité et la dignité de la personne humaine, qu'elle soit un homme ou une femme.
C'est pourquoi je vais signer sur le champ la charte « Zéroviolence », la charte des hommes contre les violences faites aux femmes. Je souhaite que l'ensemble des sénateurs participent à cette démarche en cosignant ce texte.