Intervention de Nicolas Sarkozy

Réunion du 25 novembre 2004 à 11h30
Loi de finances pour 2005 — Discussion d'un projet de loi

Nicolas Sarkozy, ministre d'Etat :

Tel était, d'ailleurs, le sens de mon action, madame Luc, quand j'ai poussé à la conclusion de l'accord Aventis-Sanofi et quand j'ai sauvé Alstom qui, depuis, voit son carnet de commandes gonfler chaque mois.

Reste que, pour nous, le problème du renchérissement des matières premières n'est pas près d'être réglé. C'est la raison pour laquelle le Gouvernement vous a demandé, mesdames, messieurs les sénateurs, de confirmer le choix du nucléaire, qui permet à la France d'être à 50 % indépendante pour son énergie.

Il est d'ailleurs assez invraisemblable que, quand nous avons fait le choix d'engager EDF dans la construction de la nouvelle génération de centrales destinées à assurer la relève des cinquante-huit centrales actuelles, il se soit trouvé un groupe, un seul, pour ne pas voter la loi d'orientation sur l'énergie et pour ne pas consacrer le choix de l'EPR, le groupe socialiste, groupe qui n'est pas gêné aujourd'hui pour se plaindre de l'augmentation du prix du pétrole.

J'aimerais que l'on m'explique comment on peut protester avec autant de véhémence contre l'augmentation du prix du pétrole à la pompe et, dans le même temps, refuser de donner à EDF les moyens de faire le choix du nucléaire, une énergie propre qui est aussi pour nous la seule façon d'assurer l'indépendance énergétique de notre pays.

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