C'est d'ailleurs, mesdames, messieurs les sénateurs, une excellente nouvelle que le Gouvernement ait eu à choisir entre les candidatures de trois régions, également dynamiques et volontaires, pour l'implantation de l'EPR, alors que, dans des pays voisins que je ne citerai pas, le mot « nucléaire » est lui-même devenu tabou.
Le fait que des régions comprennent que c'est la voie du progrès est une réelle chance pour notre pays. Et, compte tenu de la longueur des investissements, entre le moment où l'on a décidé de recourir à l'EPR et le moment où il sera réellement en service, il faudra attendre sept ans. Je le dis aux deux régions qui n'ont pas obtenu satisfaction : il y aura d'autres EPR.
Cela dit, je tiens à saluer les élus de droite comme de gauche qui ont fait le choix de Flamanville parce que cela a beaucoup compté dans la décision du Gouvernement. Cette question importante nous occupera tout au long de l'année.