Je m'adresserai tout d'abord à M. le ministre d'Etat, ministre de l'économie, des finances et de l'industrie pour le féliciter et le remercier des engagements qu'il a pris et qu'il a tenus.
Quand il nous a dit, à la fin de 2004, que la France ne dépasserait pas le taux de déficit de 3, 6 %, peu y ont cru. Et pourtant, il en sera bien ainsi!
Je voudrais également le féliciter et le remercier de la réhabilitation de l'action politique à laquelle il a participé à la tête de son ministère, car le volontarisme en politique est nécessaire pour atteindre les résultats escomptés.
Il a montré cette volonté tant en matière de politique industrielle que dans les domaines de la gestion de l'Etat et de la maîtrise des budgets publics.
Malgré les réticences ou les doutes que j'ai pu exprimer, les mesures qui ont été prises au début de l'été pour encourager la consommation ont été un succès. Et ce succès n'est pas étranger au regain de la conjoncture dont nous pouvons nous féliciter aujourd'hui !
Nul ne conteste la très grande difficulté de rendre des arbitrages en matière de dépenses. Pourtant, je vous en donne acte, monsieur le ministre d'Etat, les lois de programmation sont respectées.