J'ai remarqué que, ce matin, lors de son intervention à la tribune, M. le ministre avait fait de nombreuses références aux Etats-Unis, mais il faut savoir raison garder.
Et comme l'avait voulu le Président de la République - je reprends sa formule : « Je décide, il exécute » - vous avez obstinément tenu à baisser les impôts au début du quinquennat, alors que le contexte de croissance était dégradé. Vous vous êtes privés de marges de manoeuvre, vous avez finalement redécouvert le poids des contraintes budgétaires. Mais vous avez continué à en rajouter, en prenant des mesures encore plus ciblées. La persévérance est une qualité, mais la persévérance dans l'erreur est une faute !
Pour un coût équivalent à un point du barème de l'impôt sur le revenu, votre remise en cause des droits de succession concernera moins de 20 % des ménages.
Que dire du rôle de l'assurance-vie ? Ainsi vous montrez que vous préférez favoriser la France des épargnants au détriment de la France qui s'engage, qui investit, qui prend des risques et qui innove !