Intervention de Jean-Jacques Jégou

Réunion du 25 novembre 2004 à 15h15
Loi de finances pour 2005 — Discussion d'un projet de loi

Photo de Jean-Jacques JégouJean-Jacques Jégou :

Absolument, monsieur le rapporteur général.

Aussi devons-nous attendre un déficit de 44, 9 milliards d'euros, montant toujours trop élevé. Tiendra-t-on à ce rythme ? On sait bien, en effet, qu'en loi de finances rectificative, cela a été rappelé ce matin, certains laisser-aller qui peuvent paraître moins voyants, en définitive, creusent le déficit.

Certes, monsieur le secrétaire d'Etat, la réduction de 10, 2 milliards d'euros nous place, comme l'ont souligné de nombreux orateurs, sous le seuil des 3 % du PIB.

Si cette réduction du déficit nous permet de nous conformer à nouveau aux exigences du pacte de stabilité et de croissance européen, elle ne nous épargne pas de devoir continuer à emprunter pour faire face aux dépenses courantes de l'Etat.

De cela non plus, les Français n'ont pas conscience. En fait, si ce déficit affectait le budget des ménages, nos concitoyens devraient emprunter pour payer l'eau, le gaz, l'électricité et la femme de ménage ! C'est ce que fait l'Etat à hauteur de 15 milliards d'euros, monsieur le secrétaire d'Etat !

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