Intervention de Jean-Jacques Jégou

Réunion du 25 novembre 2004 à 15h15
Loi de finances pour 2005 — Discussion d'un projet de loi

Photo de Jean-Jacques JégouJean-Jacques Jégou :

Nous sommes toujours paralysés par la configuration actuelle de nos finances publiques. Seules de grandes réformes nous permettront de dégager les marges nécessaires à la bonne conduite de l'Etat.

Nous devons nous donner les moyens d'évaluer l'efficacité des dépenses de l'Etat, de les rationaliser et de nous en tenir à des objectifs responsables.

Cette loi de finances sera la dernière à être établie sous le régime de l'ordonnance de 1959, à la réforme de laquelle j'ai d'ailleurs eu l'honneur de participer. Nous avons un an pour achever la mise en oeuvre de la LOLF. Le moment ne serait-il pas venu de réfléchir à la fixation de nouveaux périmètres de l'Etat et à la substance même des missions de ce dernier ?

Nicolas Sarkozy déclarait ce matin qu'on ne peut pas trouver de remèdes aux problèmes si l'on ne les évoque pas. C'est la raison pour laquelle, monsieur le secrétaire d'Etat, je me suis permis de parler avec une telle franchise.

Par ailleurs, j'ai ressenti, en arrivant à la commission des finances de la Haute Assemblée, la volonté de l'ensemble de ses membres, toutes tendances confondues, de sortir de cette spirale infernale.

Nous, parlementaires de la majorité, sommes prêts à aider le Gouvernement pour faire en sorte que notre pays ne rougisse plus de la situation de ses finances publiques. Il en va de la crédibilité de la France. C'est aussi le devoir de ses représentants d'agir ainsi.

Avant de conclure, je voudrais remercier le président de la commission des finances, le rapporteur général et tous les membres de la commission des finances de la qualité des travaux qu'ils ont menés.

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