Intervention de Jean-Pierre Fourcade

Réunion du 25 novembre 2004 à 15h15
Loi de finances pour 2005 — Discussion d'un projet de loi

Photo de Jean-Pierre FourcadeJean-Pierre Fourcade :

Monsieur le président, monsieur le secrétaire d'Etat, monsieur le président de la commission, monsieur le rapporteur général, mes chers collègues, après avoir entendu ce matin M. le ministre d'Etat, après avoir lu les excellents rapports de la commission des finances, après avoir entendu un certain nombre d'orateurs s'exprimer pour ou contre le projet de loi de finances, je me bornerai à poser quatre questions.

Premièrement, ce budget est-il valable pour la croissance et pour l'emploi ? Deuxièmement, favorise-t-il ou non la justice sociale ? Troisièmement, est-il convenable pour les collectivités territoriales ? Quatrièmement - et c'est un point d'une importance considérable que M. Badré a évoqué tout à l'heure -, ce budget nous replace-t-il dans une perspective européenne raisonnable ?

Les questions de la croissance et de l'emploi ont été longuement détaillées par M. le président de la commission et par M. le rapporteur général. Ce budget se situe à croissance zéro pour l'ensemble des dépenses. Il est marqué par un effort important de compression du déficit.

Il comprend des mesures en faveur des entreprises : la réduction de l'impôt sur les sociétés, le dégrèvement de la taxe professionnelle, le lancement des pôles de compétitivité, les premières mesures pour lutter contre les délocalisations.

Pour moi, la mesure la plus porteuse à terme réside dans le dispositif important et simple arrêté pour développer l'apprentissage.

Dans nos villes et nos campagnes, de nombreux jeunes, sortis sans qualification du système d'enseignement, doivent être orientés vers l'apprentissage. Si nous arrivons à l'objectif quantitatif de 350 000 à 500 000 apprentis dans les années qui viennent, je suis persuadé que nous résoudrons une grande partie du problème de l'insertion économique de ces jeunes sans qualification tout en améliorant la situation de l'emploi sur bien des points de notre territoire.

Tout cela n'a toutefois qu'un caractère partiel. Comme M. le ministre d'Etat et vous-même, monsieur le secrétaire d'Etat, l'avez bien dit ce matin, c'est un début de redressement.

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