Intervention de Jean-Pierre Fourcade

Réunion du 25 novembre 2004 à 15h15
Loi de finances pour 2005 — Discussion d'un projet de loi

Photo de Jean-Pierre FourcadeJean-Pierre Fourcade :

Il faut donc reconnaître que le budget qui nous est présenté aujourd'hui est doublement déficitaire : 15 milliards d'euros pour l'investissement et 30 milliards d'euros pour le fonctionnement.

Lorsque l'Etat sera, comme les collectivités territoriales, en mesure de nous présenter un budget de fonctionnement équilibré entre les recettes et les dépenses, à ce moment-là, la dette pourra baisser et les entreprises pourront s'épanouir.

Certes, ce budget est bon pour la croissance et pour l'emploi. Mais ne nous faisons pas d'illusions : ce n'est qu'un démarrage, la période de redressement débute à peine. Il faudra continuer à lutter avec beaucoup de fermeté contre la dépense.

En effet, mes chers collègues, la véritable différence entre la gauche et la droite en France - ce n'est plus le cas ni en Espagne, ni en Grande-Bretagne, ni en Italie, ni en Grèce, ni en Allemagne, mais c'est encore vrai chez nous - la véritable différence, disais-je, est la suivante : les uns croient que plus on augmente la dépense publique, plus on favorise la croissance, ce qui est une erreur statistiquement démontrée depuis trente ans, alors que les autres pensent au contraire que, en réduisant le poids de la dépense publique et en laissant plus d'initiatives aux entreprises et aux ménages, on favorise la croissance et l'emploi.

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