Alors que l'on s'attendait à ce que soient posées les bonnes questions concernant l'amélioration du pouvoir d'achat, de la croissance et de la situation de l'emploi, le débat budgétaire pour 2005 est dominé par des questions non pas subsidiaires mais de second ordre, brandies devant nous comme des étendards. Il s'agit plus, pour M. Sarkozy, de donner des gages à sa propre majorité, que de résoudre même partiellement les problèmes du pays.
Je ne me priverai donc pas du plaisir de citer un de nos collègues députés - vous le reconnaîtrez facilement - selon lequel le successeur de « l'encore actuel » ministre des finances « devra moins surprendre que mieux résoudre ».