Ce budget est inefficace pour soutenir la croissance. Vous n'avez pas profité de l'embellie de la reprise mondiale et, face à son essoufflement, le Gouvernement est désemparé.
Malgré l'annonce pour le troisième trimestre de l'année d'une croissance à 0, 1 %, vous campez sur votre position de départ : la prévision d'un taux de 2, 5 % en 2005. Ce pourrait être de bonne guerre. Mais vous attendez surtout que les bonnes nouvelles arrivent, sans lutter efficacement pour obtenir vous-même ce résultat.
C'est dommage pour le bilan de M. Sarkozy, car ce taux de 0, 1 % révèle, après le recul de la consommation des ménages, un reflux très net de l'investissement des entreprises, qui s'explique par les incertitudes pesant sur la demande. Mais c'est surtout dommage pour la France et pour les Français !