... et que le taux prévu pour cette dernière en 2005 était de 2, 5 %.
Cependant, il nous a lui-même indiqué les raisons qui vont empêcher d'atteindre cet objectif, tout en précisant qu'une croissance faible n'est pas une fatalité : cela est exact, encore faut-il que certaines conditions externes et internes soient réunies.
Or les conditions externes ne sont pas remplies, loin de là. M. Sarkozy a évoqué plusieurs obstacles : l'augmentation du prix du pétrole et des matières premières, et, surtout, la baisse continue du cours du dollar par rapport à l'euro, qui ne va pas s'arrêter, puisque l'on prévoit que l'euro vaudra à terme 1, 4 dollar, voire 1, 5 dollar. Ce sera une catastrophe pour nos exportations vers la zone dollar, nos produits devenant invendables, d'où une augmentation du chômage et un freinage de la croissance, dont le taux n'atteindra pas 2, 5 % en 2005.
Quant aux conditions internes, elles sont encore moins remplies que les conditions externes. M. Sarkozy en a présenté quelques-unes. Le plus inquiétant, c'est la réduction du temps de travail dans notre pays, avec le passage aux 35 heures. Nous ne pouvons pas être compétitifs quand partout ailleurs le temps de travail hebdomadaire varie de 40 à 45 heures et les coûts de production sont moins élevés.