Intervention de Catherine Procaccia

Réunion du 20 octobre 2009 à 14h30
Débat sur la situation des départements d'outre-mer — Iii- débat interactif et spontané

Photo de Catherine ProcacciaCatherine Procaccia :

Le rapport que j’ai évoqué tout à l’heure sur les impacts de la chlordécone et des pesticides aux Antilles met l’accent sur la pollution des eaux continentales et des milieux marins. Ce risque est, selon nous, avéré si l’on en juge aux prélèvements effectués par l’Institut français de recherche pour l’exploitation de la mer, l’IFREMER.

Récemment, le ministère de l’agriculture a fait interdire par arrêté préfectoral la pêche en Martinique comme, je crois, en Guadeloupe. Je devrais m’en réjouir, car cela signifie que notre rapport a été lu, mais je m’en garderai bien, car, s’il a été lu, il n’a manifestement pas été compris !

En effet, M. Jean-Yves Le Déaut et moi-même préconisions de plus amples prélèvements sur les poissons avant toute prise de décision. En effet, seuls cent quarante-quatre poissons avaient été étudiés en Guadeloupe, et deux cent quarante-quatre en Martinique - vous conviendrez que, sur deux ans, cela ne fait pas une population très importante -, et avec des résultats très contrastés. Un thazard contrôlé positif – il ne s’agit pas du Tour de France !

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