Dans le prolongement de la question posée par ma collègue, je souligne que la présence de chlordecone a entraîné une interdiction totale de la pêche sur une grande partie de la zone côtière de la Martinique.
De ce fait, l’activité des marins pêcheurs, qui se situe pour l’essentiel dans cette zone, est compromise, ce qui entraîne une chute importante de revenus. Des familles entières se trouvent en difficulté, comme on le comprend s’agissant d’un département qui est le deuxième consommateur de poisson au monde par habitant après le Japon !
Prendre des mesures dans le respect du principe de précaution, c’est bien, mais garantir des revenus convenables à ceux qui ont pour seule ressource le produit de la pêche, c’est encore mieux !
Madame la secrétaire d'État, quelles dispositions comptez-vous prendre pour compenser les pertes considérables de revenus que subissent aujourd'hui nos marins pêcheurs martiniquais ?