Devant un tel risque, vous le comprendrez, il était normal que les autorités prennent un arrêté de suspension – et non d’interdiction - de la pêche dans la région, et ce pour quelques espèces seulement. Si les conclusions de l’AFSSA, qui devraient intervenir en novembre, confirment les résultats des prélèvements effectués cet été, nous serons dans l’obligation de prendre d’autres décisions pour préserver la santé publique. Dans le cas inverse, la mesure sera levée.
En tout état de cause, le Gouvernement ne voulait prendre aucun risque. Les mesures ont été décidées en vertu du principe de précaution, en lien d’ailleurs avec le ministère de l’alimentation, de l’agriculture et de la pêche et le ministère de la santé et des sports, qui sont largement compétents sur cette question.