Grâce à votre fermeté, madame la ministre, les équipements militaires ne sont plus une variable d'ajustement du budget global de l'Etat.
Quant au budget de l'armée de l'air, il maintient en 2005 un haut niveau de crédits avec 6, 1 milliards d'euros, soit 18, 4 % des crédits du ministère de la défense.
Le titre III, consacré aux dépenses de fonctionnement, rémunérations et charges sociales, représente 2, 5 milliards d'euros, en hausse de 0, 61 % par rapport à 2004, et les titres V et VI, consacrés aux équipements, s'élèvent à 3, 6 milliards d'euros, soit une croissance de 0, 55 % par rapport à 2004 : 40, 5 % du budget seront donc consacrés au fonctionnement et 59, 5 % aux équipements et investissements.
Nous savons que le recrutement et la gestion des différents personnels de l'armée de l'air s'opèrent sans difficulté majeure, du fait de l'attractivité qui caractérise cette branche de l'armée. Certes, des tensions ponctuelles existent en ce qui concerne la « fidélisation » de certains sous-officiers très qualifiés comme les mécaniciens, auxquels le secteur privé peut offrir des rémunérations supérieures assorties de contraintes moindres en terme de disponibilité. Mais la création de primes d'attractivité doit permettre, au moins partiellement, d'y remédier.
Notre flotte de combat, déjà forte des Mirage, qui sont des avions de grande qualité, va être renforcée par l'arrivée des quinze premiers Rafale Air : cinq d'entre eux sont déjà en cours d'expérimentation à Mont-de-Marsan, ...