Intervention de Nicole Bricq

Réunion du 21 juin 2010 à 15h00
Réforme du crédit à la consommation — Article 1er A

Photo de Nicole BricqNicole Bricq :

Je comprends l’argumentation de M. le rapporteur, car, bon sang ne saurait mentir, notre collègue ne peut trahir son engagement, qui est celui d’un libéral, dans le bon sens du terme.

Cependant, on ne peut pas reprendre l’antienne du retour à l’économie administrée pour évacuer les propositions du groupe socialiste.

Que voyons-nous aujourd’hui ? La Banque centrale européenne a jeté son bonnet par-dessus les moulins, elle a franchi le Rubicon, et, dans la crise bancaire actuelle qui n’est pas terminée, c’est elle qui, en dernier ressort, permet que le marché interbancaire fonctionne, en apportant des liquidités à un coût très peu élevé.

Le groupe socialiste a adopté le plan pour venir en aide aux pays qui, le cas échéant, ne pourraient pas se refinancer sur les marchés et pour éviter que le secteur bancaire ne soit de nouveau « grippé ».

Donc, ne venez pas maintenant me faire la leçon ! Nous voyons bien que les États s’efforcent de revenir par le haut dans le jeu de la politique du crédit.

C’est pourquoi je n’admets pas du tout cet argument.

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