Mes chers collègues, votre texte vise des cas qui ne sont pas couverts par ce que je dis, car on ne donne pas une suite judiciaire à l’interpellation, mais on embête les gens en les gardant au commissariat une bonne partie de la nuit. Il faut que cela s’arrête. Si l’on veut décourager les bénévoles, il n’y a pas de meilleur moyen !
Je suis satisfait de la réponse de M. le ministre. Il faut donner des instructions précises aux forces de l’ordre pour arrêter ce « petit jeu », notamment celui qui consiste à répondre à l’appel téléphonique de quelque bourgeois grincheux ou d’un petit groupe de bourgeois qui sont gênés ou dérangés de voir le camion d’Emmaüs ou des Restos du cœur sous leurs fenêtres. La police débarque, met la pagaille, et c’est tout. La misère n’est pas soignée, mais le bourgeois peut dormir tranquille. J’estime que cela suffit !