Monsieur Peyrat, vous évoquez trois sujets différents.
Premièrement, s'agissant des effectifs, il est vrai que les chiffres les plus farfelus ont circulé, tenant probablement à une anxiété sur le long terme. Je pense en tout cas vous avoir répondu en ce qui concerne les recrutements et les carrières pour 2004 et 2005.
Deuxièmement, vous parlez de repyramidage. Cela concerne la gendarmerie, qui se trouvait dans une situation d'encadrement extrêmement inférieure à celle de toutes les autres armées. Il s'agit donc d'un rattrapage partiel de l'encadrement existant.
Troisièmement, vous évoquez une mesure qui n'est autre chose qu'un témoignage de satisfaction à l'égard des sous-officiers et qui permet à un certain nombre d'entre eux de bénéficier d'un petit échelon supplémentaire. Nous reconnaissons ainsi le rôle essentiel joué par les sous-officiers dans l'efficacité de nos armées.