De l'aveu même du président de GDF, des cessions trop importantes remettraient en cause le projet même d'une fusion. Plus encore, je le répète, un nouveau « paquet énergie » est prévu pour janvier.
Comment pouvez-vous nous demander de voter un projet de loi, alors même que l'environnement juridique risque d'être bouleversé à très court terme ?
S'agissant des tarifs du gaz, vous prétendez qu'ils continueront de répondre aux exigences du service public. À cet égard, un peu d'arithmétique s'impose. Le taux de retour sur investissements de GDF est aujourd'hui de 8 % à 10 %. En toute logique, les actionnaires privés exigeront une rentabilité d'au moins 12 % à 15 %, et c'est vraiment un minimum.