… qui, aujourd’hui, sont ressentis par nombre d’élus locaux comme hostiles, en raison notamment d’une attitude souvent très tatillonne, ayant pour effet de freiner les actions locales, ce qui emporte des conséquences économiques non négligeables ? Lequel d’entre nous n’a jamais eu affaire à la direction départementale des territoires, à la direction régionale de l’industrie, de la recherche et de l’environnement, la DRIRE, à la direction régionale de l’environnement, la DIREN, à la direction départementale des affaires sanitaires et sociales, la DDASS, aux architectes des Bâtiments de France ou aux services archéologiques ? Je ne voudrais pas allonger mon propos en évoquant des exemples plutôt navrants, mais le montant des travaux bloqués atteint aujourd’hui 20 millions d’euros pour ma communauté de communes, qui regroupe vingt et une communes et 12 000 habitants.
Cette attitude des services de l’État engendre en outre un découragement grandissant parmi des élus qui travaillent inlassablement pour le bien de leurs concitoyens.
La critique est aisée, l’art est difficile, mais, pour l’heure, une solution facile et peu coûteuse pour remédier à ces graves dysfonctionnements serait de mettre en place un médiateur de la ruralité, sujet que j’ai évoqué avec vous, monsieur le ministre, et avec M. le président du Sénat. Ce médiateur, dont l’action serait un gage d’efficacité, ferait le lien entre les administrations et les élus ruraux.