Monsieur le président, madame la ministre, mes chers collègues, à mes yeux, ce qui est fondamental, c’est le retour à l’équilibre budgétaire. Or beaucoup omettent d’en parler, n’évoquant que la nécessité de réduire la dette. Certes, la diminution de la dette est fondamentale, mais elle ne pourra se produire que lorsque nous serons revenus à l’équilibre budgétaire. Celui-ci est, en effet, la condition impérative d’un arrêt de l’augmentation de la dette, et le fait de dégager un excédent budgétaire nous mettra en mesure de rembourser une partie du capital de la dette.
En résumé, tant que l’équilibre budgétaire ne sera pas atteint, la dette continuera à augmenter chaque année du montant du déficit, la charge de la dette s’accroissant de 3 milliards à 4 milliards d’euros par an, et cela à supposer que les taux restent constants…
Pour cette raison, l’objectif consistant à ramener le déficit à 3 % du PIB en 2013 et à l’équilibre en 2016 est un objectif majeur.
Depuis 1981, tous les gouvernements, de gauche comme de droite, ont multiplié aides, réductions de charges et allégements d’impôt, qu’ils ont financés par des emprunts.