En modifiant notre prévision de croissance pour l’année de l’élection présidentielle, nous agissons à l’inverse : nous disons la vérité et faisons preuve de réactivité.
Oui, monsieur Placé, nous avons fait un choix bien différent du vôtre. En procédant à cette révision le 24 août dernier, nous avons pris en compte les événements de l’été.
Effectivement, monsieur Massion, au mois d’août, notre prévision, qui recueillait un certain consensus, concordait avec celles de l’OCDE et du FMI. Face à la crise, pourtant, nous n’avons pas hésité un seul instant : nous avons dit la vérité aux Français et présenté au Parlement un budget construit sur des hypothèses sincères. D’autres, auparavant, n’avaient pas eu le même respect pour les parlementaires.
Aujourd’hui, dans une situation de forte incertitude, nous faisons le choix de la prudence, et nous en tirons toutes les conséquences.
Madame Bricq, il n’y aura pas de troisième plan de redressement.