Cette réserve est destinée à faire face à un très fort ralentissement ou à un éventuel accident de croissance qui surviendrait en cours d’année.
Cette prudence, mesdames, messieurs les sénateurs, est consusbstantielle à ce projet de budget, et nous devrions tous nous en réjouir.
La prévision est un art difficile ; elle supporte mal les certitudes trop tranchées. Le taux de croissance pour le troisième trimestre de 2011 – il est de 0, 4 % – vient nous le rappeler une nouvelle fois.
La croissance française est faible, mais elle existe. Elle est fragile ; nous devons donc la consolider. On ne doit pas la rayer d’un trait de plume, comme le font ceux qui souhaitent visiblement que la France aille plus mal !