Intervention de Alain Milon

Réunion du 29 novembre 2011 à 14h30
Loi de finances pour 2012 — Article additionnel après l'article 60 ter

Photo de Alain MilonAlain Milon :

Je partage les propos de ma collègue Catherine Deroche. J’ajouterai juste qu’en 1984 la création de l’internat a entraîné la suppression de la gynécologie médicale mais a permis la mise en place de la gynécologie obstétrique. Si demain on favorisait de nouveau la gynécologie médicale, il est évident que les internes, qui connaissent de nombreuses difficultés dans l’exercice de l’obstétrique en particulier du fait de la responsabilité civile professionnelle que nous connaissons tous, se dirigeront plus facilement vers la gynécologie médicale. On se retrouvera une fois de plus sans obstétriciens, et ce métier sera confié aux sages-femmes. Je n’ai rien contre les sages-femmes dans la mesure où l’accouchement est normal, mais si tel n’est pas le cas, il vaudrait mieux que des spécialistes soient présents.

Je rejoins tout à fait ma collègue sur le fait que la surveillance d’un cancer du sein, d’une vie gynécologique normale peut être faite par le médecin traitant sans aucune difficulté.

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