Madame la secrétaire d’État, vous avez dit que ce rapport n’avait rien à faire dans le projet de loi de finances. Or, juste avant, nous avons voté la remise d’un autre rapport. Votre argument ne me semble donc pas très adapté. Voilà pour ce qui est de la forme.
Sur le fond, je suis d’accord avec M. Milon et Mme Deroche sur le fait que, depuis 1984, la spécialité de gynécologie médicale a disparu au profit de la gynécologie obstétricale. Mais mon approbation s’arrête là, car nous ne demandons qu’un rapport.
Si toutefois la spécialité de gynécologie médicale devait être remise en avant, ce qui nous semble important – c’est pour cela que nous demandons ce rapport –, je ne peux pas croire, monsieur Barbier, qu’elle le soit au détriment de la gynécologie obstétrique.
Le ministère de la santé ne peut pas opposer ces deux spécialités, étant donné qu’elles sont aussi importantes : il faut des gynécologues obstétriciens en cas de grossesse ou d’accouchement difficiles, et des gynécologues médicaux pour assurer le suivi que ne peuvent pas forcément réaliser l’ensemble des obstétriciens.
D’ailleurs, vous nous disiez que ces gynécologues obstétriciens bien formés étaient absolument indispensables. Or il y a peu, chers collègues de droite, vous défendiez ici même les maisons de naissance, …