… pour financer l’aide à la scolarité et que rien n’est prévu pour y remédier.
Enfin, monsieur le ministre d’État, je formulerai deux remarques concernant l’instruction des demandes de visa pour accéder au territoire national.
Premièrement, la délivrance des visas conserve une dimension symbolique majeure en matière de politique étrangère. Or les instructions et la détermination de cette politique vous échappent aujourd’hui, au bénéfice de M. le ministre de l’intérieur.
Deuxièmement, la délivrance des visas produit d’importantes recettes. Toutefois, la rentabilité d’une activité ne peut constituer le seul critère d’affectation des ressources et des personnels dans un poste consulaire qui doit assurer avant tout des missions de service public.
Si on fait abstraction de cette dernière action, on constate que l’augmentation du nombre de nos compatriotes expatriés et donc de leurs besoins, l’acceptation fataliste de la prise en charge des frais de scolarité par les familles et la suppression de 140 emplois au ministère rendent peu vraisemblable l’ambition initiale que j’évoquais : l’universalité de notre réseau.
Pour ces différents motifs, la commission des affaires étrangères s’est prononcée contre l’adoption des crédits de la mission 151 consacrée aux Français à l’étranger et au réseau consulaire.