Aux prochaines élections législatives, les électeurs pourront notamment voter par Internet.
Dans cette perspective, afin de prévenir les déboires déplorés lors des derniers scrutins, nous avions prévu d’organiser un test grandeur nature début décembre ; reporté à plusieurs reprises, cet exercice est désormais repoussé au 29 janvier, ce qui ne laisse pas de nous inquiéter. En effet, nous ignorons si ce test sera concluant ; or, si des difficultés se font jour, il ne restera plus guère de temps pour remédier aux défaillances du système.
Je reviendrai sur la question des aides à la scolarité dans la suite de la discussion générale ; pour l’heure, en qualité de rapporteur pour avis, je rappelle qu’il existe deux types d’aides : les bourses et la prise en charge des frais de scolarité, la PEC. Déjà en hausse de 14 millions d’euros en 2011, les aides augmentent de 6 millions d’euros en 2012, passant de 119 millions à 125 millions d’euros.
Toutefois, mes chers collègues, cette augmentation bénéficie uniquement aux bourses – je dis bien « uniquement » ! –, dont les crédits ont doublé depuis la création de la PEC, passant de 46 millions à 93, 6 millions d’euros. Quant aux fonds alloués à la PEC, ils restent stables, à hauteur de 30 millions d’euros environ ; son plafonnement a conduit à réduire cette enveloppe de 33 millions à 31, 9 millions d’euros. Elle bénéficie à 7 500 élèves des classes de lycée, soit plus de 40 % des lycéens français à l’étranger.
En conclusion, mes chers collègues, en dépit de l’avis défavorable émis par la commission, je voterai à titre personnel pour les crédits de la mission « Action extérieure de l’État ».