Monsieur Leconte, je ne vous ai pas interrompu ; je vous demande de bien vouloir me laisser m’exprimer !
Donc, ce premier argument ne tient pas.
Le coût de la PEC est stabilisé, comme l’a fort bien expliqué M. le ministre d’État, et le restera.
Réalisez une étude afin de savoir qui actuellement « profite » de la PEC. Au lycée, 44 % des enfants bénéficient d’une aide à la scolarité, par le biais d’une bourse ou de la PEC. Quant aux autres élèves, les enfants des fonctionnaires, des diplomates, des expatriés de l’AEFE, ils sont pris en charge par ailleurs. Par conséquent, l’État ne va pas payer deux fois.
Si je voulais être encore plus méchant, je rappellerais aux diplomates qui sont opposés à la PEC que, eux, en profitent dès la naissance de leur enfant, et pas seulement à partir du moment où celui-ci est scolarisé…