Si l’État se réforme, ce n’est ni par mesquinerie ni par idéologie. C’est par nécessité. Les doutes qui pouvaient exister sont balayés par la réalité de la crise mondiale. Seules les autruches ne le voient pas !
Pendant que l’État réalisait péniblement et douloureusement des économies de fonctionnement, nombre de collectivités locales, notamment de gauche, s’empressaient de créer davantage de dépenses.
Dans ces conditions, il était impossible d’équilibrer les comptes de la nation. En cinq ans, de 2004 à 2009, rien que les régions ont augmenté les impôts de 36 % en moyenne, l’augmentation étant de 11 % à 120 % selon les régions.