Cette méthodologie permet d'affirmer une ligne de conduite : non au statu quo, non à l'immobilisme, mais aussi non au déménagement du territoire et à la dégradation du service rendu, oui à un service public alliant qualité et proximité.
Le financement de sa mission d'aménagement du territoire doit être assuré à La Poste, à partir d'une évaluation incontestable de son coût, par une solidarité nationale réelle et pérenne. La Poste ne doit pas porter seule le poids de cette solidarité. Le Fonds national de péréquation, tel qu'il est aujourd'hui conçu, alimenté - nous aurons l'occasion de revenir sur ce point - ne répond pas à ces exigences.
J'ajouterai, en réponse à ce qui se dit très souvent sur le mythe de l'immobilier, qu'il serait bon que La Poste redonne toute sa place au facteur, figure emblématique dont le rôle est aujourd'hui remis en question par la séparation des métiers chez l'opérateur public.