Intervention de Patrick Devedjian

Réunion du 8 mars 2005 à 16h00
Régulation des activités postales — Discussion générale

Patrick Devedjian, ministre délégué :

C'est vouloir marcher comme le canard à la tête coupée !

Dans votre envolée, vous avez affirmé que la qualité du service rendu se dégraderait. Or, nous constatons très exactement le contraire. Ainsi, 80 % du courrier arrive à J+1, contre 65 % auparavant. L'amélioration est considérable. Nous envisageons de progresser encore, l'objectif étant d'atteindre 85 % en 2007. On ne peut donc pas parler de dégradation de la qualité.

Vous avez ajouté que nous préparions la privatisation des services financiers. D'autres intervenants ont également soulevé le problème et M. Sueur s'est demandé pourquoi nous voulions une participation de 51 % seulement, et non pas de 100 %, dans le capital de l'établissement de crédit postal.

Je formulerai deux observations sur ce point.

Tout d'abord, si vous craignez qu'une privatisation ne survienne un jour, quel que soit le pourcentage, cela ne change rien : ce que la loi a fait, une autre loi peut le défaire.

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