Monsieur le ministre, permettez-moi d'insister sur la nécessité de maintenir l'enseignement des langues vivantes rares au sein de l'éducation nationale. J'ai dû intervenir à la suite d'une menace de suppression de l'enseignement de l'arabe dans un collège lillois. Des inquiétudes pèsent également sur la situation de l'enseignement du polonais dans le Nord-Pas-de-Calais où vivent de nombreuses familles originaires de Pologne. La Pologne lie la place de notre langue dans ses écoles à celle que nous réservons au polonais. De fait, en Pologne, huit millions d'élèves apprennent l'anglais, deux millions l'allemand et seulement 200 000 le français. Monsieur le ministre, l'enseignement de ces langues est aussi porteur de débouchés professionnels. Faites en sorte qu'elles ne deviennent pas trop rares !