Faisant observer que la France, du fait de son tropisme agricole, avait souhaité accorder la priorité au développement des villes et avait finalement géré de façon insatisfaisante ses espaces urbains, provoquant en réaction un regain d'intérêt des populations pour les campagnes, M. Jean François-Poncet, rapporteur, a déploré la faible prise en considération par la Datar du redressement des territoires ruraux et sa focalisation sur les phénomènes de métropolisation. Précisant que l'ouvrage de Jean-François Gravier cherchait à limiter le développement de Paris et à renforcer celui des métropoles d'équilibre, il a déploré que l'espace rural ne soit pas mieux perçu comme un atout majeur qui gagnerait à être davantage valorisé, citant à cet égard les mesures insérées dans la loi relative au développement des espaces ruraux, à l'initiative des sénateurs. Enfin, regrettant l'opposition fréquente à la construction de barrages hydrauliques, il est convenu de la nécessité de retenir l'eau afin de constituer des réserves.