a plaidé pour une prise en compte au niveau international de mesures en faveur de la biodiversité, notamment en matière agricole. Il a ensuite dénoncé des idées fausses largement répandues. Ainsi, la quantité de poissons prélevés dans les océans est stable depuis 20 ans et avoisine les 90 millions de tonnes par an. Toutefois, la profondeur de chalutage est passée de 100 à 300 mètres pendant cette même période, perturbant gravement la reproduction des poissons. Il a également fait valoir que la connaissance de la biodiversité pouvait devenir l'un des vecteurs de la quatrième révolution industrielle que connaîtra l'humanité, la valorisation de la biodiversité constituant à terme l'un des moteurs de la croissance économique.