a considéré que l'annonce du Président de la République a constitué un engagement fort de la France, incitant ses partenaires européens à surmonter leurs fortes réticences initiales. L'annonce de la participation de la France a eu un effet d'entraînement à leur égard.
Elle a rappelé que la France jouait d'ores et déjà un rôle déterminant au sein de la FINUL actuelle, où sont présents 200 de ses hommes et dont elle assure le commandement. La ministre a rappelé que, dès le 15 juillet, la décision avait été prise de mettre en place un dispositif de rapatriement et de déployer des moyens navals (1.700 hommes) au large de Beyrouth. Quelque 14.000 personnes ont ainsi été évacuées par la France, dont 58 % par les moyens militaires de l'opération « Baliste ». Celle-ci a également assuré des missions d'escorte et de surveillance, ainsi que des missions logistiques et humanitaires, en particulier au profit de la FINUL, pendant la crise, pour assurer son ravitaillement et ses capacités de déplacement. Cette force serait maintenue au large de Beyrouth aussi longtemps que nécessaire.