a proposé que la délégation exprime publiquement sa préoccupation à travers la diffusion d'un communiqué de presse. Elle a, en outre, estimé que le problème de l'accès à l'interruption volontaire de grossesse pourrait faire l'objet de questions écrites déposées par les membres de la délégation, et même d'une question orale avec débat.
Revenant, à ce propos, sur la question orale avec débat qu'elle avait posée sur la situation des personnes prostituées, et qui était inscrite à l'ordre du jour du Sénat du 9 février 2010, elle a indiqué qu'elle en avait elle-même demandé le retrait et la réinscription à l'ordre du jour d'une séance ultérieure, quand elle avait appris que le ministre de l'intérieur, de l'outre-mer et des collectivités territoriales, ne pourrait être présent en séance pour y répondre lui-même, alors qu'il s'agissait d'un sujet délicat et important qui relevait à l'évidence de sa seule compétence.
Elle a déclaré partager le souci de Mme Nicole Bonnefoy de surveiller l'évolution des moyens consacrés à l'information des jeunes et au suivi de la santé des femmes, et s'est inquiétée de la diminution de l'effectif des gynécologues.