a estimé délicate l'institution d'un procès en deux phases, considérant que l'examen de la recevabilité de la demande constituait un jugement interlocutoire pouvant être frappé d'appel. Bien que le préjudice subi par chaque demandeur soit souvent mineur dans ce type d'affaires, le préjudice collectif pourrait quant à lui s'avérer important, a-t-il relevé, s'interrogeant sur les règles de publicité applicables dans le cadre d'une action de groupe. Il a enfin signalé qu'après un premier jugement rendu dans le cadre d'une action de groupe, il était probable que des instances distinctes soient ensuite introduites par des personnes qui, tout en présentant les caractéristiques nécessaires pour faire partie de la « class action », n'étaient pas demandeurs au cours du premier procès.