a rappelé que la France avait pris des engagements très forts, en particulier celui de porter son aide à 0,7 %. Il s'est interrogé sur la possibilité de concilier un discours volontariste avec la situation de restriction budgétaire actuelle. Il a considéré que la place prise par de nouveaux acteurs de l'aide, notamment multilatéraux, était porteuse de risques pour la lisibilité de l'aide. Il a rappelé que la France disposait d'un outil de coopération, largement présent dans les pays en développement et que la révision générale des politiques publiques conduisait paradoxalement à une réduction du dispositif alors que la situation s'aggrave.
Il a enfin observé que l'aide multilatérale empruntait le plus souvent le canal de l'appui budgétaire global et non celui de l'aide-projet alors que les Etats bénéficiaires n'avaient pas les capacités administratives pour mettre en oeuvre ces fonds.