L'accord de sortie du nucléaire, signé il y a une dizaine d'années, prévoyait d'accorder, à chaque exploitant, une capacité de production exprimée en kilowattheure. En contrepartie, il était indiqué que le niveau de sûreté des centrales nucléaires allemandes était extrêmement élevé et qu'il n'était pas besoin de s'interroger sur son amélioration. Il est tout à fait clair que les décisions sur la durée d'exploitation des réacteurs allemands sont prises à un niveau politique dans lequel l'autorité de sûreté ne joue pas le même rôle qu'en France. Cela rend la situation très compliquée. Je me souviens d'une époque lointaine, lorsque nous coopérions très fortement avec l'autorité allemande. Avant 1998, avec mon collègue allemand de l'époque, nous avions même pour projet de former un office franco-allemand de la sûreté nucléaire...